La géostatistique se base sur la continuité spatiale d’un phénomène, elle prend en compte la variabilité et les incertitudes des données lors des différentes phases d’une compagne de reconnaissance géotechnique pour décrire la dispersion des données et leur structuration spatiale.

Le polycopié est organisé en trois parties essentiellement liées :

- la première partie consacrée à un rappel décrivant les différentes notions de base de la statistique.

- la deuxième partie concerne l’évaluation de la continuité spatiale de façon expérimentale, donnant une définition d’un variogramme, qui est tracé à partir de la distance des points de mesure et de la variance des valeurs. Celui-ci fait ensuite l’objet d’un ajustement à l’aide d’un modèle mathématique qui permettra de réaliser les calculs d’estimation. Cette étape permet de distinguer l’importance de la variabilité à courte distance et de déterminer si des mesures complémentaires doivent être ou non réalisées.

- la troisième partie est l’étude de l’interpolation des données par la méthode de krigeage. Le krigeage se différencie des autres interpolateurs, par la prise en compte, entre les données et la cible, des distances séparant les données entre elles et de la structure spatiale du phénomène (par l’intermédiaire du variogramme).